16.3.11

Le nucléaire c'est bon pour le thon rouge !

"L'accident de Fukushima est une chance pour les ventes de centrale nucléaire française (soit disant plus sécuritaire)." Mort de rire.
ça pour ce qui est de la sécurité on sais faire, espérons juste que le résultat ne soit meilleur que celui de la délinquance française (proche de zéro).

Notre gouvernement continu le dévoiement langagier et outrancier pour l'adapter à son idéologie : Nos centrales sont les plus sur du monde (voir de l'univers connu, mêmes que si les extraterrestres en ont, les notre sont meilleurs).

Ce ne sont que de tristes sirs irresponsables et cyniques qui ne pensent qu'a leurs gueules (comme la plupart de gents d'ailleurs).

L'accident est bien plus grave que celui de Tchernoby, en fait 4 à 6 fois plus grave puisque à Tchernobyl, il s'agissait d'un réacteur (uranium pauvre) lire le déroulement de l'accident de Tchernoby plus bas.
 Au Japon, il s'agit d'une île, il y a X réacteurs en fusion qui recrachent leurs poussières mortelles et au moins un des réacteurs est alimenté en MOX.
fiche wikipedia_de_Fukushima_Daiichi

 Je pense qu'il faudra augmenter l'échelle de classification des accidents nucléaires à 8, 9 où 10 ?


L'avenir du Japon est bien incertain, en attendant ça fait le bonheur du thon rouge, des dauphins, des requins et des baleines.

Petite remise en perspective :
  - Un mandat politique : 5 à 20 ans ~
  - Une vie humaine : 80ans ~

  - Iode 131 : 8 jours
  - Iode 125 : 60 jours
  - Césium 137 : 30 ans
  - Radium 226 : 1 600 ans
  - Plutonium 239 : 24000 ans
  - Protactinium 231 : 32 700 ans
  - Thorium 230 : 75 000 ans
  - Potassium 40 : 1,3 milliards d’années
  - Uranium 238 : 4,5 milliards d’années

combustible MOX : mélange d'uranium et de plutonium.


le réacteur N°3 de la centrale de Fukushima, en proie à une forte surchauffe, fonctionne au MOX, un combustible "extrêmement dangereux qui entre plus facilement en fusion que les combustibles classiques".
 Le MOX est "bien plus réactif que les combustibles standard", a expliqué à l'AFP Jean-Marie Brom, ingénieur atomique, directeur de recherches au CNRS.
"Le plutonium, qui n'existe pas à l'état naturel, est un poison chimique violent. Le mieux aurait été de ne pas en mettre du tout", explique-t-il.
Selon RSN, sa "toxicité est redoutable: il suffit d'en inhaler une particule pour développer un cancer du poumon".


Petite reconstitution de l'accident de Tchernoby :


L'accident s'est produit lors d'un exercice qui avait pour but de prouver que l'on pouvait relancer la centrale d'elle-même à la suite d'une perte totale du réseau électrique. La centrale était pourvue de générateurs diesel, mais ceux-ci mettaient 15 secondes pour démarrer et de 60 à 75 secondes pour arriver à leur puissance maximale. Ce laps de temps étant considéré comme trop élevé, l'objectif était d'utiliser l'énergie cinétique du turbo-alternateur pour relancer les pompes de recirculation primaires pendant cette période. Les réacteurs RBMK sont instables à faible puissance avec du combustible peu enrichi comme c'était le cas. Cet exercice a été conduit à une puissance trop faible et en plein pic Xénon et Iode : on qualifie ce phénomène d'« empoisonnement du réacteur ». La conduite à tenir à ce stade aurait été d'arrêter le réacteur pendant 1 à 2 jours en maintenant un refroidissement permanent le temps que l'iode et le xénon se désintègrent naturellement.

Le réactif de l'explosion est le liquide caloporteur, en l'espèce de l'eau légère. La chaleur aurait provoqué la radiolyse de l'eau, puis la recombinaison de l'hydrogène et de l'oxygène libérés aurait provoqué l'explosion qui a soulevé la dalle de béton recouvrant le réacteur. Selon d'autres experts, l'explosion serait une explosion de vapeur, conduisant aux mêmes conséquences. Le graphite incandescent après l'explosion a fait fondre les crayons d'uranium, en zirconium et s'en est suivie la fusion de l'uranium lui-même qui dégagea des gaz et particules hautement radioactifs qui ont contribué à la contamination des nuages. L'incendie a été entretenu par la suite par la combustion du graphite. L'explosion n'a rien de nucléaire : si le point de départ est bien une réaction nucléaire en chaîne, c'est bien une réaction chimique, et non nucléaire qui a provoqué la catastrophe.

Suite à l'accident, de grandes quantités de radio-isotopes, radioactifs (et pour certains, extrêmement toxiques de surcroît), ont été libérées dans l'atmosphère. L'accident qui s'est produit à la centrale nucléaire de Tchernobyl dans le réacteur n°4 est ainsi classé au niveau le plus élevé (le niveau 7) dans l’échelle INES qui mesure la gravité des accidents nucléaires.

Le nucléaire, le pétrole, les OGM, le gaz de schiste, l'amiante, le médiator, les farines animales, les pesticides, le Bisphénol A, la dioxine, WHAT HELLS?


edit du 18 oct 2011 :
Le vendredi 11 mars 2011 à h 46 min 23 s UTC, soit 14 h 46 min 23 s heure locale LA CATASTROPHE débutée par un séisme d'une magnitude 9,0.
7 Mois après silence radio.
Pour être informé vous pouvez aller sur le blog de Fukushima : http://fukushima.over-blog.fr/
et regarder les vidéos  d'Alex du Japon

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